L’INSERM a produit une étude prédictive sur l’effet cocktail des perturbateurs endocriniens.

Le fait que nous soyons attentifs aux perturbateurs endocriniens ne nous confère aucune compétence médicale. Tel n’est pas notre registre. Les scientifiques ont mis en exergue que les effets combinés et cumulés  sur l’organisme pouvaient faire l’objet de modèles de prédiction mathématique. Notre inquiétude sur le sujet concerne les effets collatéraux de ces produits chimiques sur les cours d’eau, sur les espèces piscicoles, puis une seconde fois sur l’homme avec ces micropolluants se retrouvant dans l’eau potable par le biais de la réutilisation des eaux usées ou pompage.

 

Nous reproduisons ci-dessous quelques extraits de l’étude de l’INSERM:

"Dans les caractérisations chimiques dangereuses pour les pesticides, les biocides et autres produits chimiques potentiellement toxiques, les substances individuelles sont testées dans des études pertinentes. Ces estimations constituent la base de la dérivation des doses de référence humaines habituellement considérées comme des niveaux d'exposition sûrs. Cet exercice se déroule en considérant un produit chimique à la fois, mais cette approche chimique unique ne tient pas compte de la possibilité que des expositions simultanées à d'autres produits chimiques puissent également contribuer à une toxicité. En conséquence, les expositions chimiques uniques jugées sûres en isolement peuvent en réalité poser des risques importants, en cas de co-exposition à des mélanges de substances ayant des toxicités similaires.