Quand on sait le soin porté par l’organisateur du Tour de France aux symboles, après avoir traversé les prestigieux châteaux du Sauternais, le détour pour passer devant le moulin de Lamothe construit en 1367 n’était pas un choix banal.
Le vignoble est traversé par le Ciron. La brume provenant du petit cours d’eau enveloppe les vignobles au petit jour. C’est le catalyseur essentiel à la création du Sauternes. Dans la région Bordelaise on parle de pourriture noble avec la célèbre Botrytis cinerea.

L’évaporation, très stigmatisée par les écologistes, a du bon pour l’environnement, c’est une évidence.
Que dire du concept des rivières sauvages c’est-à-dire réduites à un petit filet d’eau ? Or, sans les moulins sur le Ciron, plus de botrytis.

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C’était le message d’une banderole à l’attention des téléspectateurs.

L’ Association de défense des moulins et des cours d’eau (ADMCE) et l’Association Hydrauxois  dont le mot d’ordre auprès des adhérents est « stop à la casse des moulins » ont déposés quelques banderoles.

Il n’est pas certain que les tenants des « Rivières sauvages » puissent octroyer leur dérisoire label au Ciron : c’est d’abord l’outil patrimonial du Sauternes, où les derniers moulins sont un chaînon essentiel.