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Investissons dans la science pour agir sur les causes de la destruction des ouvrages hydrauliques.

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Telle sera la lettre info n°8 de la CNERH qui sera prochainement diffusée. L’OCE suit attentivement les actions pertinentes de Claire Nouvian, partie seule et de zéro il y a 10 ans, pour défendre les océans que ni la France et encore moins l’UE ne défendent. Un comble.
Elle s’attaque à la défense de la planète. L’objectif de s’opposer aux destructions d’ouvrages en France semble a priori bien plus simple. Exemple:

 « Moi Président de…, je n’aurai nul besoin d’avoir la première idée ou d’avoir la moindre capacité de définir des axes stratégiques : tout est déjà inventé par d’autres. Il me suffira de copier et de m’approprier.
Moi Président de…, je ne m’attaquerai ni à la loi ni à la continuité écologique, mais je m’opposerai fermement aux destructions d’ouvrages en France.
Au rythme des démolitions contraires à l’intérêt général, pourtant financées au taux de 100% par les richissimes agences de l’eau, il me semble urgent de traiter ce sujet très controversé sur le terrain ».


La similitude de l’argumentaire ci-dessous est frappante. Tous les articles et actions de l’association BLOOM (ainsi que ceux d’autres associations ou syndicats) seraient transposables. C’est l’exercice que nous venons de réaliser pour susciter le Président de… à reprendre presque in extenso les arguments de BLOOM… s’il ne s’approprie pas les nôtres au seul motif qu’ils ne sont pas les siens.

 

 

Investissons dans la science pour agir sur les causes de la destruction de l’océan des ouvrages hydrauliques.

La science, puissant antidote aux maux de l’océan de la politique de l’eau

Si nous devions choisir l’un des enseignements à tirer de la crise que nous traversons, ce serait l’impératif absolu d’investir durablement dans la science et d’écouter les experts afin d’éviter les multiples(…)

Alors que des scientifiques avaient étudié et alerté (…) causées par la destruction par l’homme de la biodiversité, les industriels cherchant le profit ont fermé les yeux et continué leurs activités. Mais ils n’ont pas été les seuls. Les décideurs politiques ont eux aussi non seulement ignoré les alertes des scientifiques, mais ont de surcroît causé la fermeture de nombreux programmes de recherche faute de vision à long terme. Des programmes de recherche qui auraient servi à mieux nous préparer et répondre (…)

Nous payons les frais d’un monde dans lequel la science est discréditée ou ignorée car les profits et intérêts à court terme prédominent. 

Grâce à la science, nous pourrions pourtant repérer et éviter les risques, traiter les causes au lieu des conséquences et apporter des transformations profondes et durables de nos modèles de production et de consommation et ainsi éviter tous ces maux à notre planète. Car quand il s’agit de nature, il n’y a pas de plan de relance possible une fois les écosystèmes détruits.

BLOOM en est profondément convaincue et a toujours placé la recherche scientifique au cœur de ses actions afin d’identifier les leviers de transformation et supprimer les causes des problèmes.

Sur 10 salariés, BLOOM compte quatre chercheurs hautement qualifiés qui font un travail poussé d’investigation, organisent et analysent des données afin de faire la transparence sur des sujets techniques, opaques, et ainsi apporter de véritables aides à la décision aux décideurs politiques.

En tant qu’experte scientifique reconnue depuis quinze ans, BLOOM a un rôle essentiel à jouer dans la crise que nous vivons afin de faire entendre aux décideurs politiques qu’il n’est pas possible de s’attaquer véritablement à la destruction de l’océan des ouvrages hydrauliques sans transformer en profondeur la politique de la pêche de l’eau. C’est pour cela que nous sommes mobilisés pour que la pêche artisanale les moulins, canaux et étangs, premiers remparts à la destruction de l’océan aux sécheresses bénéficient du soutien des politiques publiques.

Sans recherche scientifique, nous ne pourrions pas démonter les arguments des lobbies qui ont des moyens humains et financiers leur permettant d’imposer leurs vues, et parfois même de financer des études scientifiques totalement biaisées. Lors de notre campagne contre la pêche électrique la doctrine de l’eau, nous avons notamment démontré que 100% des subventions européennes allouées par les Pays-Bas allouées par les agences de l’eau pour produire de la « recherche » sur la pêche électrique avaient transité par les représentants de cette même pêche électrique  émanaient d’organismes officiels hostiles aux ouvrages (OFB-FNPF). Les lobbies posent donc les questions qui les arrangent, créant ainsi du doute et paralysant la prise de décision.

Sans recherche scientifique, nous ne pourrions pas obtenir le crédit de certains décideurs politiques pour rallier d’autres élus à notre cause et porter nos combats.

Sans recherche scientifique, nous ne pourrions tout simplement pas gagner nos combats, comme l’interdiction du chalutage profond, et plus récemment, de la pêche électrique en Europe de la destruction des ouvrages hydrauliques.

Merci de nous donner aujourd’hui les moyens de gagner le combat contre les intérêts court-termistes et destructeurs de la pêche industrielle des ouvrages hydrauliques, en soutenant notre recherche scientifique pour défendre la pêche artisanale les plans d’eau, canaux et moulins.

L’équipe de BLOOM  la CNERH.