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L’OFB : la biodiversité… même pas marine, en cette journée mondiale des océans ?

La France dispose du 2ème domaine maritime mondial. La biodiversité française, ce sont 10,2 millions de km² disponibles pour l’OFB, plus versé dans la police armée que dans la biodiversité désarmée.

Que conseillera l’OFB à l’avenir :

aux DDT et aux techniciens de rivières, quand le dernier poisson aura été extrait de l’océan grâce aux aides de l’UE, à la surpêche des groupes financiers, au point d’en éradiquer la pêche artisanale ;

     Qu’il faut détruire les moulins rapidement pour subitement restaurer les stocks piscicoles mondiaux ?
C’est peu crédible, mais c’est la seule doctrine en vigueur depuis 15 ans.

 

aux ONG environnementales quand il pourrait peut-être accessoirement s’apercevoir un jour que les nouvelles techniques du stupidocène qu’il valide sur la restauration aléatoire de la nature, sur la création de pseudo ripisylves dévoreuses de manchons polyéthylène par centaines de milliers de tonnes alimentant la mer de plastique ;

            Qu’il faut détruire les moulins rapidement pour subitement restaurer la qualité des masses d’eau ?
C’est très peu efficient, mais c’est la vraie fausse expertise depuis 15 ans étayée des « retours d’expériences »  prouvant ce que le postulat initial, financé par l’Agence de l’eau, devait prouver.

 

Les propriétaires de moulins et d’étangs ont assurément manqué de poids socio-politique pour mener une lutte éthique et écologique. Pourtant propriétaires de milliers de kilomètres de cours d’eau, ils ne sont toujours pas reconnus administrativement gestionnaires du milieu naturel, statut dévolu exclusivement à la FNPF qui en fait un business de locataire, sans jamais payer de loyer.

 

Parce que l’OCE refuse de souscrire à une doctrine politicienne à défaut de remèdes technico-scientifiques robustes,

Parce que l’OCE estime être sous informé sur la qualité chimique réelle des masses d’eau,

Parce que l’OCE dénonce les milliards de mètres cubes perdus dans l’océan et la posture intenable d’un groupuscule s’opposant au stockage de milliards de mètres cubes d’eau excédentaire qui pourraient largement couvrir nos besoins en eau…

Ensemble, nous allons montrer que la doctrine écologiste ne répond pas aux enjeux quand n’y a plus d’eau dans les cours d’eau et qu’elle incite à spolier les nappes phréatiques par pompage.

Ensemble, nous allons montrer que l’esprit Colibri de petits stockages d’eau gravitaire excédentaire dans des étangs et qu’une petite production hydroélectrique peuvent répondre à un concept de circuits-courts d’intérêt général.

Discussion

Il n’y a pas eu de prospectives de l’OFB sur la gestion quantitative de l’eau = nous sommes tous bientôt au pied du mur dans un pays pourtant richement doté en eau.
Nonobstant, la situation n’est pas encore assez grave pour que les concepts s’infléchissent, sans nécessairement faire admettre qu’il s’agissait d’une erreur manifeste d’appréciation de leur part.
La gestion « exemplaire » de l’eau, édictée par ceux où elle coule au robinet et pour peu qu’ils remplissent leur piscine, consiste à ce que tous les autres pour qui l’eau est vitale, réduisent drastiquement leurs prélèvements.
Peu importent les effets collatéraux : divorces, suicides, licenciements, stress, AVC, ruine de l’exploitation… seul le poisson potentiel compte.

Pour que le fléau change de sens, il faut attendre encore un peu que la situation s’aggrave pour que l’autorité en charge de l’eau puisse invoquer les concepts sclérosant de la « fatalité « ou imparable du « changement climatique » au très grand dos large de manière à ce qu’il n’y ait jamais de responsable ni coupable.