Pour le reste :
- les belles intentions exposées de l'OFB sur ses procédures, alors qu'il fait le contraire dans la pratique quotidienne,
Tout cela ne change rien :
- au rythme d'un rouleau compresseur administratif bien plus dogmatique que scientifique,
- au rythme des arrêtés dénués de fondements démocratiques résultant d'une politique dite "apaisée". Ce concept funeste, imaginé par au moins deux personnes, est imposé à des dizaines de milliers d'autres en France. Ce n'est pas en Chine, ce n'est pas à Moscou mais à la DEB (Direction de l'eau et de la biodiversité) avec l'outil vaniteux du CNE (Comité national de l'eau).
- aux plans d'action résultant de jargons entre-soi, prémices de circulaires et arrêtés toujours plus pénalisants,
- au choix (il s'agit bien d'un choix) inéquitable des financements des Agences de l'eau en faveur de la destruction des ouvrages : 100% de fonds publics pour détruire le patrimoine face aux 40 % de subvention pour des aménagements exigés par la loi (art L.214-17 CE).
Il convient de se reporter à la définition juridique et administrative d'un moulin : il doit être "autorisé" (ils l'ont tous été dans le passé) à faire usage de la force motrice de l'eau. Son administration sait le rappeler dans tous les contentieux judicaires : si l'ouvrage n'est plus en mesure de faire usage de cette force motrice, il perd son droit d'eau. Ce n'est plus un moulin.
En détruisant l'ouvrage permettant de faire usage de l'eau, on détruit bien le moulin relégué à un simple bâtiment en fond de vallée inondable, subissant un préjudice immobilier d'au moins 60% de sa valeur vénale.
N'en déplaise aux égos froissés par la presse, l'administration et les Agences de l'eau détruisent bien les moulins, avec en cible facile, ceux appartenant aux Collectivités territoriales. Elles ont employé des techniciens et techniciennes de rivière catéchisés par l'OFB : "il faut laisser libre cours à l'eau, aux sédiments et aux espèces piscicoles et pour atteindre le "bon état 2015", il est indispensable d'assurer la continuité écologique".
Un échec 2015, nonobstant les milliards d'euros dépensés, reporté à 2021 puis 2027... puis très certainement par tacite reconduction ad vitam aeternam.
Nous invitons donc toutes les associations et propriétaires d'ouvrages hydrauliques à informer, cette foi, la presse locale sur les méfaits de la destruction des moulins et des étangs, financées à très mauvais escient sur des fonds publics.
L'administration, prévenant un front commun, a toujours pris soin de ne jamais convier ensemble les moulins, les étangs, les irrigants et les hydrauliciens. Le code de l'environnement est pourtant le même. Ce qu'il leur est reproché est strictement identique.