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Gestion quantitative de l’eau : les médias l’évoquent désormais tous les jours.

 

Ce 29/04/2023 sur France Culture :

          « nous enregistrons des records de température,

          il faut transformer les villes,

          il faut récupérer l’eau de pluie car elle permet de climatiser la ville ».

Ces constats sont très pertinents.

Mais la campagne française couvre cependant plus de km² que les villes.

D’où cette question simple à laquelle les écologistes doivent impérativement répondre, empêtrés dans leurs contradictions :

          Comment un diagnostic sur le stockage d’eau pertinent en ville tous les jours dans les médias sur des surfaces dérisoires ne serait-il pas pertinent sur des milliers d’hectares en dehors des villes ?

          Comment peuvent-ils agréer un diagnostic modeste en termes de volumes stockés alors qu’ils tournent systématiquement en dérision toutes les actions et productions non significatives au point de les qualifier dérisoires ?

          La récupération et le stockage des eaux permettraient de climatiser la ville ?

          L’évaporation à la campagne est stigmatisée par la doctrine et une ignorance crasse. Elle contribue pourtant au petit cycle de l’eau, au point par exemple que l’absence de rosée matinale est un indicateur très inquiétant pour la végétation herbacée et ligneuse.

 

L’écologie punitive interdit d’observer ailleurs et de répondre aux enjeux de l’eau.

Il y a des millénaires que les pays Méditerranéens ont géré l’eau, par nécessité vitale. Le sud de la France n’a pas échappé à cette ingénierie remarquable, avec des milliers de km de canaux et de retenues collinaires stockant l’eau gravitaire depuis les romains, diagnostic confirmé par Louis XI qui a créé des canaux dans le Dauphiné.

Sans cours d’eau, le cas de la Sardaigne n’est jamais cité à titre de réponse simple : l’île a opté pour des barrages.
Résultat : une autosuffisance en eau, même en cas d’une sécheresse de deux ans : les stocks suffisent.

A 12 km de là, le préfet de Corse signe tous les ans des arrêtés de restrictions d’usage de l’eau.

Il se pourrait  qu’entre l’autosuffisance de la Sardaigne et la pénurie en Corse pour un milieu édaphique et climatique comparables, quelqu’un ferait fausse route sur les diagnostics devant répondre aux enjeux de l’eau ?

 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/corse-du-sud-renforcement-des-mesures-restrictives-de-l-usage-de-l-eau-2595024.html