Un préfet colporte des contre-vérités dans la presse = carton jaune.

Frédéric Perissat semble avoir foi en son bréviaire. Il répète manifestement ce que les services de l’Etat lui ont inculqué. Quand on veut tuer un barrage on prétend qu'il a la rage.
Pour la gestion quantitative de l'eau, il admettrait la pertinence du stockage d'eau douce. Mais quant à la qualité de l’eau stockée, ouh là là, rien n’irait plus ?
Sans  pour autant expliquer comment le ré-usage, au demeurant pertinent, des eaux usées après traitement serait plus facile, moins onéreux, plus propre, que celui de l’eau excédentaire du cours d’eau ?

C’est très abscons et incohérent.

 

Il faudrait donc, selon une doctrine aveugle, continuer à détruire les barrages par arrêté préfectoral au titre de la loi sur l'eau, et en reconstruire (avec batardeaux) par arrêté préfectoral au titre de la même loi sur l'eau, cette foi par nécessité ?
C’est l’avènement du stupidocène : payer pour détruire a priori sans avoir modélisé les impacts, et payer le lendemain pour reconstruire et cette fois, pour répondre aux besoins.

Nous décernons un carton jaune au préfet s’adressant à la presse tenant des diagnostics aléatoires insensés dont il ne s’est même pas donné la peine de vérifier la consistance.

 

Extraits ci-dessous d’un article de presse

 

La sécheresse reste critique dans le Centre-Manche

Publié le 2 Sept 22 dans « La Presse de la Manche »

Le lundi 29 août 2022, Frédéric Perissat Préfet de la Manche a visité l’usine de production d’eau potable de l’agglomération saint-loise, située au lieu-dit Fumichon.

Le préfet accompagné des services de l’État, a visité l’usine de production d’eau potable du Fumichon.

Les pluies orageuses de la semaine dernière ont apporté une légère amélioration à la situation, mais celle-ci s’inscrit dans un déficit d’eau constaté depuis au moins le printemps. « Même la Manche, département pluvieux, peut connaître des situations critiques. On est sur le fil du rasoir », martèle le préfet.

De juin à septembre, l’eau est puisée dans la Vire et traitée à l’usine du Fumichon pour alimenter une population de 30 000 habitants. Un batardeau a été installé sur cette rivière pour rehausser son niveau au point de prise d’eau.

Le préfet Frédéric Perissat a profité de cette visite pour répondre aux personnes qui s’alarment de l’effacement des barrages sur les cours d’eau afin de restituer la continuité écologique.

« On entend beaucoup parler de l'effacement des barrages. Les retenues d'eau, quantitativement, c'est bien, mais qualitativement, ça pose des problèmes. Derrière, on a une eau qui n'est pas de bonne qualité et qui nécessite des traitements importants pour la rendre potable. »

Par Gilles Patry

 

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