Quel rapport entre Continuité écologique, les pathologies en conchyliculture et la fermeture des plages. Seraient-ce les pollutions ?

Le principe de la gestion des pollutions depuis 30 ans, c’est le  "tout et au plus vite dans l’océan", stations d’épuration comprises. Au lieu de traiter les pollutions depuis les têtes de bassins versants, cela permet de déléguer le "tout à la mer" au formidable pouvoir épurateur des océans.

Sauf qu’il semblerait y avoir des limites à cette capacité dépuration naturelle millénaire gratuite ?
Une overdose de produits toxiques ? De plastiques ?
Les conchyliculteurs sont au premier rang mais tout le monde se moque de leur sort.
Que les baigneurs soient contrariés deviendrait donc un sujet digne d’intérêt, alors qu'il s'agit d'un épiphénomène ?

Le principe de la continuité dite écologique ponctue le « tout à la mer » ; il évite de stocker l’eau et de mesurer l’état chimique des sédiments (tels les exemples les 900 000m3 de sédiments probablement radioactifs sur la Vienne au barrage de Maisons-Rouges et ceux de la Sélune comblant la baie du Mt St Michel, là et partout ailleurs).

Tant pis pour la pollution des océans puisqu’il s’agit de pratiques mondiales … et très accessoirement des effets collatéraux sur les plages bretonnes et du Pays Basque.

Une algue toxique a fait fermer temporairement des plages de la côte basque

De Biarritz à Saint-Jean-de-Luz, la baignade a été interdite sur plusieurs plages en raison d'une algue qui provoque des problèmes respiratoires et des réactions épidermiques.

Par Pierre Morel

Publié le 09/08/2021

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